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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 15:08
Ce que pensent ... les Algériens ou autres !

Abderrahmane FARES

"S'il est en Algérie, un domaine où l'effort de la France ne se discute pas, c'est bien celui de l'enseignement. On doit dire que l'école a été un succès certain. Les vieux maîtres, les premiers instituteurs, ont apporté toute leur foi pédagogique, sans arrière-pensée, et leur influence a été extrêmement heureuse".

 Belkacem Ibazizen
"La scolarisation française en Algérie a fait faire aux arabes un bond de mille ans".  

Boualem Sansal

"En un siècle, à force de bras, les colons ont, d'un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul, l'amour pouvait oser pareil défi...Quarante ans est un temps-honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants"  

Bachir Ben Yamed

"A son indépendance, nul pays extérieur au monde occidental, Japon et Afrique du Sud exceptés, ne disposait d'une infrastructure aussi développée que celle de l'Algérie".
(Directeur de "Jeune Afrique")  

Propos d'un homme d'état syrien rapportés par Ferhat Abbas. 

"L'oeuvre de la France est admirable ! Si la France était restée vingt ans de plus, elle aurait fait de l'Algérie l'équivalent d'un pays européen".  

Malika Boussouf (Journaliste)

"Si les pieds-noirs n'étaient pas partis en masse, l'Algérie ne serait-peut-être pas dans l'état désastreux dans laquelle elle se trouve..."   

Boualem Sansal

"Trente ans après l'indépendance, nous voilà ruiné, avec plus de nostalgiques que le pays comptait d'habitants et plus de rapetoux qu'il n'abritait de colons. Beaucoup d'Algériens regrettent le départ des pieds-noirs, nous aurions, peut-être, évité cette tragédie".   

Ferhat Abbas (Ex leader du FLN)

"LA FRANCE A COMMIS UN CRIME : ELLE A LIVRE LE PEUPLE ALGERIEN AUX TUEURS ET AUX ASSASSINS!"   

Hocine Aït Hamed

 Il a déclaré dans le numéro de Juin 2005 de la revue "ensemble" de l'Association Culturelle d'Education Populaire:
"Chasser les Pieds-Noirs a été plus qu'un crime, une faute, car notre chère Patrie a perdu son identité sociale". Il ajoute, "n'oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd'hui hégémonistes. Avec les Pieds-Noirs et leur dynamisme, je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français, l'Algérie serait aujourd'hui une grande puissance Africaine, Méditerranéenne. Hélas !
Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques, stratégiques.
Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l'Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens".
                                     *
La propagande Française présentait les pieds-noirs comme des négriers faisant suer le burnous. Ils refusaient soi-disant l'accès à l'école aux enfants arabes. Pour ma part, je me souviens d'avoir eu autant de camarades de classe de toutes communautés confondues: Chrétienne, musulmane, juive ou protestante, et ce, tant à Alger que dans le bled...voire plus dans ce dernier.
Rumeur et calomnie ont fait leur oeuvre, et il faut aujourd'hui que ce soit l'ex ennemi FLN qui rétablisse la vérité !!!
Par ailleurs, il faut quand même se souvenir que les lois qui s'appliquaient sur place, en Algérie, étaient celles votées à Paris par des Députés non pieds-noirs mais bien français de France ! 
 Prédiction du vénéré marabout Hadj BEHLOUL, décédé et enterré à Aïn-BOUCIF en "1878"
""Les français partiront tous un jour, et vous chercherez en vain un de leur chapeau pour l'embrasser...
Vous songerez alors, un peu tard, à tous les bienfaits dont ils vous comblaient, et de vos yeux couleront des larmes de sang""

(Cette prédiction a été relevée dans les archives officielles de la Mairie d'Aïn-Boucif)

Ibn KHALDOUN avait constaté au 14ème siècle...
""Là où passent les arabes, le désert les talonne""
Victor Hugo
"Le meilleur symbole du peuple, c'est le pavé, on lui marche dessus, et un jour, soudain, il vous tombe sur la tête"
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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 14:04
                                       **  UNE POUR TOUS.....TOUS POUR ELLE **
            UN APERITIF SANS GALIANA
      N'EST PAS UN APERITIF PIED-NOIR  
Quel est l'oranais qui ne se souvient pas du nom de GALIANA ? Symbole de l'anisette pour beaucoup d'entre nous, GALIANA c'est plus que cela, et nous allons tenter de vous le faire connaître avec le témoignage d'un descendant de la famille: Carlos Galiana de nationalité espagnole, qui a vécu à Oran et vit acruellement à Alicante ville d'origine d'une partie de la famille.
 Laissons la parole à Carlos:
Famille Galiana: de St. Denis-du-Sig à Los Angeles   
                        C´est aux alentours de 1900 que l´on trouve la branche Galiana au complet établie à Oran, autour du Grand Café du Luxembourg,( 20, rue d´Orléans), tenu par mon grand-oncle Blaise ( dit Blayet ). Presque tous ses frères et soeurs ont acquis la nationalité française (Carlos, commandant de sous-marin, Marianne, institutrice, etc) excepté mon grand-père Vicente qui crée sa première distillerie à Saint-Denis-du-Sig: "Anisados Galiana - Distillerie Sigoise".

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Le grand café du Luxembourg   

distillerie%20sigoiseA

   

                        Vers les années 20 Vicente retourne en Espagne, à Denia (province d´Alicante) pour y monter une menuiserie-fabrique de jouets. A la même époque, mon père Blas (né au Sig, mais conservant sa nationalité espagnole) fait ses preuves de lieutenant de la marine marchande à bord de divers caboteurs espagnols et français (le "Michel Mazella" par ex., immortalisé par le peintre Roger Chapelet).

                        Début des années 30: incendie criminel à Denia. 1933: retour à Oran de Vicente Galiana pour s´associer avec M. Ruffié et lancer l´anisette "Idéal-Galiana".

                        1935-36: Séparation des associés: M. Ruffié lancera le "Col Bleu", et mon grand-père le "Super Anis".

 

 

 

la distillerie Sigoise

Juin%201936%20Alicante%20Oran 
Photo peut-être un peu sombre prise à l´usine d´Eckmühl le 9-6-1936: Il s´agit d´un vin d´honneur (ou plutôt anisette...) offert aux autorités alicantines (entre les cuves 9 et 10 , de face, le maire d´Alicante, Lorenzo Carbonell, encadré par mon père -déjà chauve avec des lunettes- et ma mère, sa fiancée, puisqu´il se marieront début juillet à Alicante).




                                               Vicente Galiana en 1937 et l´étiquette d´anisette années 50.

 vicentegaliana-copie-2.jpg

Au cours des années 40, les trois héritiers (Blas, Vicente et Josefina) prennent le relais de la distillerie, jusqu´en 1963 ("bien vacant" nationalisé). La société produira aussi des sirops de fruits, apéritif, liqueurs et sodas (1956), avec des succursales au Maroc et en Tunisie (très vite nationalisées). 

 

sirop-orgeat

                        1964: tentative d´implantation en France à partir de Lunel (Hérault).

                        1965: les produits Galiana débarquent à Alicante.

galianaalicante-copie-2.jpg

   

 

                        1966: distillerie à San Vicente (Alicante), avec mon frère Jean-Paul (ancien du Lycée Lamoricière, de nat. française) jusqu´en 1974.

                        1975: concession, sans grands résultats, à un distillateur de Gérone.

                        1978: vente de la marque "Super Anis - Galiana" à "Destilerías de Monforte del Cid, S.L."  ("Anís Salas", "Anís Candela") de Monforte del Cid (Alicante), qui continuent son élaboration et commercialisation en Espagne jusqu´à nos jours (et avec lesquels nous maintenons d´excellentes relations).

                        Notre famille est répartie actuellement entre la France, l´Espagne et les Etats-Unis (mon neveu Jean-Charles, franco-américain né à Alicante, est un des Vice-Présidents de la Paramount à Los Angeles)                                          Carlos Galiana Ramos. (Alicante, Juin 2004)

                                              Quelques Documents provenant de la famille GALIANA:

invitation-mairie1936A.jpg 

lettrechangesigoise1905A.jpg

  

papierlettregaliana1935A.jpg

  

papierlettresigoise1905A.jpg

  

cafe-luxembourg.jpg                                     Ce café était tenu par Joseph Galiana, le grand oncle de Carlos.   foire.jpg 
Le monsieur chauve en gris clair et debout à côté des soldats est le père de Charles Galiana.
 super-20anis-20059.jpgUn "billet doux "des Contibutions directes. Une liste de travailleurs "gratifiés" en 1961.
Les sommes ont bien évidemment été effacées.

super-20anis-20061-copie-1.jpg 

    1955 photo de famille: Le personnel des bureaux
On y voit carlos au centre ainsi que son Père

  

oran-202.jpg

 

                                              La remise de médailles du travail à la distillerie d'Eckmühl.

 

  

 

Le père de Charles félicitant M. Ernest Gomez, un exemple de dévouement à la maison et à la famille Galiana (aux seconds plans, MM. Martin et Bénaïssa, également medaillés).

 

super-20anis-20077.jpg     

De gauche à droite: M. Gomez (Expert-comptable et fondé de pouvoirs), M. Martin, Blas Galiana (mon père), M. Sabuco, M. Benaïssa et sa fille. 

                                             *  
Et maintenant vous en savez peut-être un peu plus sur cette grande famille.
Allez, un dernier souvenir...Cette bouteille que m'a fait parvenir Charles Galiana avec son
étiquette fidèle aux origines oranaises:

 

Ainsi, comme en témoignait la photo ci dessus, la production de la célèbre anisette se poursuit aujourd'hui en Espagne, à Monforte del Cid, dans la pure tradition de celle d'Eckmühl:

 

 


Voici l'Alambic qui sert à la distillation du Super Anis
    

                                                                                  

super-20anis-20015.jpg   

La mise en bouteille est automatisée avec une machine moderne. C'est net et rapide:

    

super-20anis-20009.jpgEn 2006, le Super Anis né en 1936 fêtera ses 70 ans ! un âge vénérable pour notre plus grand plaisir. A cette occasion, un concours d'idée est ouvert.... faites fonctionner vos neurones et vos crayons...!

       Super-20anis-20cartas.jpg
Carré d'As ! ou Atout Coeur !
Envoyez vos idées à Carlos Galiana Ramos:
charlesgaliana@yahoo.es

 

 

 

  


Et voici quelqu'un qui a peut-être des idées... mais qui en tout cas nous fait un Coucou, depuis son bar-restaurant "Marcel Cerdan" d´Alicante oú il est installé depuis un an.
Le connaissez-vous ? De nom certainement puisqu'il s'agit de René Cerdan, fils du célèbre Bélabésien (mais natif de Casablanca comme ses deux frères Marcel, l´aîné, et Paul, le plus jeune). C'est un grand ami de Carlos et il semble apprécier le Super Anis....

  

Cerdan-Rene.jpg

 
Comme je ne voudrais pas vous entraîner à la débauche, je m'empresse de vous dire que:
"L´abus d´alcool est dangereux pour la santé. Consommer avec modération".

La photo affichée en haut à gauche, ne vous rappelle rien ? Remontez un peu en arrière et vous y verrez l'original: Foire commerciale d'Oran 1954: le stand de la buvette GALIANA et le papa de Charles.

 

 

 


GALIANA Super Anis a décidé de rendre hommage au grand Marcel, en apposant sur ses bouteilles un médaillon en l'honneur du champion prématurément disparu:

 

cerdan-bouteille.jpg

 

  

cerdan-verso.jpg

 
Deux sites à consulter sur ce sujet:

  • Les distilleries de Monforte del Cid:
    www.destileriasmonfortedelcid.com
  • Le site officiel de Marcel CERDAN:
    www.marcelcerdan.com

  • Quelques objets publicitaires anciens sortis de la collection de notre ami Carlos
    et d'abord une composition montage toute nouvelle réalisée avec ces deux étiquettes (anciennes) en filigran
     

galiana-pc-01.gif

                                                           porte clefs

 

 

 

 

 

 
Et la fameuse carafe "Super Anis"

 

jarra-20Super-20Anis.jpg



Au cours des années 40, les trois héritiers (Blas, Vicente et Josefina) prennent le relais de la distillerie, jusqu´en 1963 ("bien vacant" nationalisé). La société produira aussi des sirops de fruits, apéritif, liqueurs et sodas (1956), avec des succursales au Maroc et en Tunisie (très vite nationalisées).
 

de gauche à droite:

M. Gomez (Expert-comptable et fondé de pouvoirs), M. Martin, Blas Galiana (mon père), M. Sabuco, M. Benaïssa et sa fille.

 

 

 

 

 

 

 

 



 

super-20vermouth.jpg

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 19:36


                                

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 11:44
" Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction, même partielle, réservés pour tous pays. Tous mes poèmes sont préservés par la SACEM "
=============================================================
                                        ** Mes poèmes préférés **

          Le paradis bleu des  MAMANS

 

Dis maman, dis moi tout,

Es-tu heureuse là-haut ?

Dis maman, dis moi tout,

 Ton monde est-il plus beau ?

 

Dis-moi, maman,

Raconte les couleurs

Qui habillent le ciel,

Ce que disent les étoiles

Du soir au matin,

Pourquoi le soleil pleure,

Dis-moi le beau voyage

Des millions de nuages.

 

Dis-moi, maman,

Pourquoi le vent brûle

Quand les canons tonnent,

Pourquoi la misère tue

Autour des palais.

Les fleurs te parlent-elles

Comme jadis sur terre ?

Dis, ton décor enchanté,

Est-il une réalité ?

 

Dis-moi, maman,

Ton chemin est-il plein

D’animaux merveilleux ?

Que disent tes vraies amies

Sur la loi des hommes ?

Pourquoi mes bons voisins

Se cachent pour souffrir ?

Pourquoi l’air est pollué

Et change nos belles saisons ?

 

Dis-moi, maman,

Si ton carrosse blanc

Peut m’emmener demain

Vers ton paradis doré.

Ciel, couche-moi bientôt

Sur ton lit d’étoiles

Pour oublier le gris

Dans mon coeur d’enfant blessé

Par ces rudes batailles.

 

Louis GARRIGOS

                                                                                                                  Prix  Joseph CONRAD 2006

Grand Prix International Littéraire des Editions TERRICIAË

 

 

                                                                                              Le paradis gris des papas  

Dis papa, dis moi tout,

Es-tu heureux là-haut ?

Dis papa, dis moi tout,

Ton monde est-il plus beau ?

 

Dis moi, papa,

Raconte les couleurs

Qui habitent le ciel,

Ce que disent les étoiles

Du soir au matin. 

Pourquoi le soleil pleure,

Dis moi le beau voyage

Des millions de nuages.

 

Dis moi, papa,

Pourquoi le vent brûle

Quand je pense à toi,

Pourquoi un cœur si dur

Habite en moi.

L’oubli que j’ai nourri,

Te pèse-t-il encore ?

Dis, ton décor merveilleux

Te soulage-t-il quelque peu ?

 

Dis moi, papa,

Les orages tonnent-ils

Comme sur la terre ?

Que disent tes amis

Sur la froidure des sens ?

Pourquoi mes bons voisins

Souffrent-ils en silence ?

Pourquoi les papas partent

Sans être vraiment aimés ?

 

Dis moi, papa,

Si tes larmes rouges

Ont oublié ma loi,

Si ton paradis parme

Est meilleur que mes baisers,

Dis moi, papa,

Puis-je te sourire

Pour me faire pardonner ?  

 

                                                                                                                                  Louis GARRIGOS

 

 

  

QUAI  SANTA  CRUZ

 

 

Au petit matin à BEL-AIR,

Des voix sont montées soudain.

Une sombre journée amère

Allait nous habiter sans fin.

Deux mots hantaient nos oreilles,

La valise ou la mort.

C’était un jour sans pareil,

Car il fallait sauver notre sort.

 

L’air était si malsain

Là sur ce quai du  désespoir,

Que les mouettes fonçaient au loin

Se cacher pour pleurer comme pleuvoir.

Des cris venant des cœurs blessés,

Trouvaient un écho lugubre

Dans ce décor en lambeaux viciés,

Comme une pièce insalubre.

 

Les larmes étaient si chaudes

Mélangées à celles qui restèrent.

Ce bateau pour les antipodes

Attendait comme un corps mourant.

Il nous avalera dans son antre

Comme des animaux perdus.

Nous montions collés aux autres,

Solidaires, vers un futur inconnu.

 

Là, juché sur le pont des adieux,

Nous regardions le quai des larmes

S’éloigner lentement de nos yeux,

L’instant était cruel mais calme.

Traversant un nuage couleur pluvieux

Les mouettes enfin nous rejoignaient

Pour nous couvrir de morceaux de feu,

Celui du soleil que nous avions partagé.

                                               Louis GARRIGOS

 

 

                                           TOI  LE  NOIR, MON CLONE  
                               La pigmentation de ta peau, tel un arc en ciel,
                                    Regarde l’ingratitude opaque du monde

Troublante profondeur de l’espèce humaine,

 

Toi le noir, mon CLONE.

 

 

Ton regard empli de braises

Par le soleil, ton ami, ton frère

Porteur de la vie et du bonheur,

Toi le noir, mon CLONE.

 

Ne cesse jamais de regarder en face

Les millions de cloportes passant au large,

Eux, vivent dans l’obscurité de la honte,

Toi le noir, mon CLONE.

 

Oublie enfin les mots immondes des hommes,

Ceux des négriers sont une insulte à DIEU

Car les esclaves resteront, eux, ses plus fidèles,

Toi le noir, mon CLONE.

 

Lève la tête bien haute vers le firmament,

Car la négritude est et restera l’honneur

Des Négroïdes semblables à la neige,

Toi le noir, mon CLONE.

 

Là où tu seras, mes pensées seront vers toi,

Ma passion et ma gratitude seront toujours là

Pour te prouver mon vœu de bonne foi,

Toi le noir, mon CLONE.

 

Tes souffrances sont les miennes tous les jours,

Ton cœur et ton sang sont siamois de ma peau,

Regarde toi dans un miroir, tu m’y verras,

Toi le noir, mon CLONE.

 

Les génocides, les crématoires, les épurations ethniques,

Les différences, les ghettos, les purifications, les esclaves,

Les races, ces mots sont des taches puantes de notre vocabulaire…..

Ils reflètent la réalité du genre humain…..

Nous devons les combattre

 

 Sans cesse chaque jour qui passe,

Afin que l’humanité recouvre ses valeurs,

Les valeurs naissantes par essence de l’homme. 

 

Louis GARRIGOS le 04/12/02

 

            

 Tant pis, …  
  Si mon esprit panse ses  M aux,
                                             M  O n cœur, lui, te reste fidèle
                             Mais chavire I vre de souffrances.  

 

                     Si une fille est un   ardin ensoleillé,
                                   C’est qu  e  le grain semé à deux, fût souhaité. 
                                          Si le  t ableau fût fort gribouillé,
                                C’est qu’il  a été peu colorié.
                  Si les élèves furent  i ndisciplinés,
                             C’est que le  m aître d’école s’est absenté
             Et a laissé la class  e aux vents tourbillonnés.     

La gratitude est une vertu qui n’est grande que chez les êtres qui aiment à faire don de leur cœur.  

                                                                             Louis GARRIGOS
NELSON,  le frère de la Liberté
Nelson raconte leur,
Raconte le silence des murs,
Le néant de ta cellule,
Celui qui était si dur
Lorsque tu lui parlais du crépuscule.
Nelson dis leur
Que le soleil si rouge dehors
Etait si pesant à l’intérieur,
Dans cet étau de la mort.
Dis-leur ta souffrance
De voir la liberté dehors,
Celle qui te fuira avec arrogance
En blessant ton cœur indolore.
Dis-leur que les couleurs de ton ciel
Manquaient de chaleur du coeur,
Dis-leur qu’une colombe arc-en-ciel
Est passée devant ta fenêtre sans fleur.
Dis-leur que le Cap était ton sang
Qui coula dans les veines de la paix,
Dis-leur que SOWETO était ton volcan
Et que ton combat devait le libérer.
Dis-leur que le zoulou bâillonné
Devait bientôt bannir l’apartheid
Que les afrikaners ont semé
Autour du pénitencier de Robben.
Dis-leur que cette terre n’aura que trop pleuré
Et il était temps de recouvrer ses racines,
Dis-leur que la censure n’aura pas gagné
Et ton corps aura payé la note d’un abîme.
Dis-leur que l’esclavage des esprits
Ne sera jamais vainqueur,
Que votre sang coule rouge aussi
Comme les sillons de l’humanité sans peur
Et que la colombe règnera de nouveau
Au dessus des dépouilles de vos aïeux.
                                                   Louis GARRIGOS 2005

 

LES LARMES DES MOUETTES
D’ORAN
Adieu blanches mouettes d’ORAN,
Nous ne vous oublierons jamais,

Qu’on soit plus loin que les océans

Ou bien sur la terre de France.

La vie fut une belle histoire

De l’aube aux étoiles du soir.

Les filles étaient un bouquet de fleurs

Qui enivraient de mille parfums.

Adieu blanches mouettes d’ORAN,

Nous ne vous oublierons jamais.

 

Vous les blanches mouettes d’ORAN

Saviez la belle vie qu’on avait.

Allez chanter nos messages

Aux peuples du monde entier,

Dites leur que les pieds noirs d’ORAN

Etaient une foule de gens heureux,

Que le soleil brillait pour tous

Même si la misère nous brûlait.

 

Ne pleurez pas mouettes d’ORAN

Un beau jour nous nous reverrons,

Vous au ciel blanc des animaux,

Nous, au dessus des nuages roses.

Vos larmes qui nous attachent

Sont plus belles que les flots bleus.

Elles ne seront jamais perdues,

Car nous les partageons aussi.

C’est vous, volant près de nous

Avec vos plumes si blanches,

Qui avez tracé nos sillons.

Adieu blanches mouettes d’ORAN.

    

Louis GARRIGOS 2006

  

 

 

Le Train de LOVElà Peri-Praticienne

Avec ta bouche si douce,
Ta petite frimousse,
Il faut qu’ils se cachent,
Pour t’acheter cach.
Avec tes grands yeux si bleus,
Ton sourire de feu
Tu vends ce que tu peux,
Ta beauté à qui veut.
Belle, toi si belle,
Je t’aime si ardente,
Aussi impatiente,
Même si je suis cent,
Tu t’offres aux quatre vents,
Belle, toi si belle,
Avec ton cœur en dentelle,
Ton sang si rebelle,
Pourtant si belle,
Oui, trop charnelle.
Avec ton corps galère,
Tes habits de lumière,
Il fallut bien faire,
Coucher pour affaires.
Avec la nuit qui te blesse,
Les fauves ne te laissent
Vivre sans laisse,
Oui…..par détresse.
Avec la horde louche,
Celle qui te touche
Pour un peu de flouse,
Bien sûr, tu ne bouges.
Avec ta peau si labourée,
Tes seins tant balayés,
Enfin libérée
Des mille délaissés.
Avec tes rêves brisés,
Les jours mal encaissés,
Ta vie ne fut aisée,
Seulement bafouée.



Louis GARRIGOS  2005
 
" Aux innocents du JOOLA "
 D’un bateau monté de mille remords, s’élevaient des voix de sacrifices.

Voguant au gré des rafales à tribord et des houles de honte et de maléfices.  

Ce rafiot rouillé jusqu’au entrailles, craquait de toutes parts jusqu’à raison.

Pliant comme un roseau de douleur, ses couleurs ternies par les saisons.

Il voyageait encore et encore, sans fin, refusant souvent son départ à ses maîtres.

Des prémices d’avaries étaient son quotidien, mais ses cris n’avaient de remède.  

Les hommes iniques d’autres confluents le bouscule pour le lancer au loin,

Sans entendre ses derniers battements, ni la fatigue extrême de ses marins.  

Un jour sombre survint sans loi, sa surcharge en peuple du monde,

Le coup de grâce sera sournois pour engloutir mille âmes vagabondes.  

Sa volonté ne suffira pas pour sauver ses passagers figés,

Il se renversa comme une proie, emportant des innocents piégés.  

L’horizon n’en finira jamais de le voir disparaître, inerte,

Lui, le bateau des opprimés, ses maîtres lui refusant l’alerte.  

Ces innocents de divers continents resteront à jamais dans les cœurs

Du monde, ignorant l’aversion des êtres minés par la rancœur. 

Un bouquet de fleurs est parti au fond de l’océan,

Rejoindre une multitude de cœurs meurtris;

Plaise au ciel de les recueillir en son lit……

Louis GARRIGOS 14/12/03  

" Allez lui dire...liberté ! "

 

Allez lui dire, liberté ……

A l’enfant au 6 printemps

Qui remue les décharges des FAVELAS,

Respirant les puanteurs du temps

Et ramasse pour vivre ici bas,

Le moins que rien et parfois

La mort qui fait régner sa loi.

 

Allez lui dire, liberté …….

A l’enfant au 6 printemps

Qui travaille dans les champs de CALCUTA,

Qui passe ses tendres années

A modeler des briques de terre rouge,

Pour que s’abritent ses aînés

Fortunés, qui fuient la sueur de la misère.

 

Allez lui dire, liberté ……

A l’enfant au 6 printemps

Qui porte l’eau de l’oued

Sur le toit de sa tête,

Afin d’abreuver les grands

Sans vergogne, les impies

Fuyant la charge du malheur.

 

Allez lui dire, liberté ……

A l’enfant au 6 printemps

Qui pompe l’eau saumâtre

Dans le puits de BANGUI,               

Dans le sable de la honte

Où quelques gouttes ne suffiront pas

Pour que survivent ses semblables.

   

Allez lui dire, liberté ……

A l’enfant au 6 printemps

Qui pousse sans relâche

Sa charrette à MACAO,

Avec 10 fois son poids

De cartons et chiffons déchirés

Laissés en héritage par les nantis.

 

Allez lui dire, liberté ……

A l’enfant au 6 printemps

Qui ramasse le moindre débris

Dans les rues de KABOUL,                                                 

Lancés par les sans faim

D’un geste avec dédain

A l’adresse des crève la vie       

 

Allez lui dire, liberté ……

A l’enfant au 6 printemps

Qui n’a d’avenir que mourir

Sous le drapeau de la liberté

En guise de soulagement    

De sa petite et triste vie.

 

Repose enfin en paix ; petit,          

Du haut de tes 6 printemps,

Tu auras beaucoup donné

Pour payer ta naissance

Restée jadis dans la colonne des…  

…….impayés !

 

 Louis GARRIGOS 14/04/03

 

  

" Bénie ma première blessure ! " 
De TEMAZNIA, terre, qui m’a vu naître, mes souvenirs restent silencieux.
De Bel-Air, terre de mon adolescence, Bénie me reste la fille de mes voeux.
Dans mon cœur, la blessure est grande, Bénie qui es-tu ? Tes yeux me manquant.
Ta silhouette, telle une déesse d’antan.
Le paysage n’était pas assez grand pour toi, les fleurs pas assez belles, pas assez ennivrantes.
A te voir, mon souffle aussitôt s’arrêtait, ta démarche disparaissant craquante.

Un goût amer me reste aujourd’hui, n’avoir pas pu t’aimer, tel est mon chagrin éternel.

De TEMAZNIA, terre qui m’a vue naître, mes souvenirs restent inconnus.
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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 22:32
                                                                                  Un puit mozabite
Le village d'Adrar au pied de la montagne. Ses habitants ne doivent pas manquer de nourriture avec tous ces palmiers.
Un rocher bizarre représentant un fauve dans son repère, prêt à bondir. Les multiples broussailles à droite semblent le contempler. Un vrai cirque naturel, dont le clown pourraît être le photographe.
L'immeuble de la cave Sénéclauze place Hoche. A droite, en bas entre les 2 arbres, l'entrée de la cave vers la rue Kimburn, où se chargeait et déchargeait le vin et les fûts. 
Les fameux fûts manipulés et rangés à la main. l'architecture sous forme arabique.
Tout est bien rangé à sa place, l'arbre, les cailloux, les rochers, le sable...la nature est bien ordonnée.
Un p'tit rocher entre la mère montagne à gauche et son père rocher à droite. 
Sahara algérien. Les 3 points bleus au pied du rocher sont des voitures.
                                               Le savon noir, fait à base d'olives.
                                                                                         Femme nomade.
                                                                    Lac du Lispach et ses sapins.
Une colonie de vacances pour cigognes. La cantine et la cuisine sont en bas, le bronzage est en haut sur le toit. Remarquez la parabole en bas à l'extrême gauche, ce bâtiment au 1er plan est le dortoir, les cigognes gigognes ! 
                                          Une cigogne branchée facebeeck...
                     Une cigogne croix rouge envoyée spéciale dans les Aurès. 
Un de mes cousins lointains...heureux qui comme Ulysse. Le bourro (âne) de Berguez....avant qu'on en fasse des merguez ou du saucisson d'âne. 
Chère famille, chers amis, bienvenue à tous les nouveaux arrivants dans mon blog.
Une fois n'est pas coutume ! Cette page photos, je l'ai réservée en grande partie pour les magnifiques paysages, les décors sublimes et certaines particularités intéressantes de l'Algérie, autrement que les traditionnels clichés que sont les villes, villages et bien d'autres spécificités qui ont fait l'Algérie pendant 130 ans. Inutile de vous dire que je ne me désolidarise en aucune façon de mes camarades qui ont créés leurs sites ou blogs. Je les félicitent même de faire découvrir le monde et la vie qui étaient les notres dans une aventure que nos aïeux nous ont tracés depuis de nombreuses décennies, aventure humaine toutes générations et conditions sociales confendues, qu'on n'oubliera jamais.
Ceci dit, chers amis, si j'ai commencé par les trésors naturels de l'Algérie, permettez moi de faire un petit aparté de quelques photos de 2 petits pays du sud de l'Afrique (La Namibie et le Botwana, que j'ai découvert en flanant sur Internet, et qui me parraissent très belles.
La photo ci-dessus est la première...représentant la beauté et le travail de la nature.
                              Lac Tonga, sur la route de Bône à La Cale à l'est.
                                                                   Sidi Ferruch.
Parc-El-Kala-Tonga qui se trouve sur la route entre Bône et la ville de La Cala à l'est.
Le complexe hôtelier de la ville de "La Cale" photographié depuis le port, à l'est de Bône, où nous avons consommé un excellent repas, tout le groupe des anciens de Bône.
                                                          Paysage vers Boussada M'sila.
                    ...la deuxième, ici, une batisse dévorée par les dunes. 
Sans aucun doute, cette photo nous rappelle que la nature est chez elle partout. 
           Des baobabs majestueux, une forêt des grandeurs natures !
Sans GPS, il ne pourra aller bien loin. Mais peut-être est-il un solitaire comme un éléphant cherchant son paradis des fauves ?
Cette végétation est une preuve qu'il n'y a pas que des nappes phréatiques de pétroles. Heureusement, la vie existe partout.
J'aimerai tant être un éléphant...!
Des arbres, la nature jusqu'après l'horizon pour dormir, manger, respirer l'air pur avec toute sa famille. Pas de télé, pas de polution humaine et puis, et puis l'eau, le soleil, une mémoire dont je commence, moi, à mon petit âge, voir péricliter, la puissance, intouchable, fidèle, cool...
SUBLIME...............   
L'éléphant...un poète qui s'ignore !!!!!
Outre que ces girafes sont magnifiques et semblent heureuses dans ce décor, il n'en paraît pas moins qu'en écartant ainsi leurs pattes pour boire, on a l'impression quelles vont s'écraser au sol comme une breva (figues).
Hommage aux magnifiques femmes du Botswana et Namibie (Afrique)
Hommage aux magnifiques femmes du Botswana et Namibie (Afrique)
                                Coup de foudre du et dans le désert d'Algérie.
Affiche de l'écho d'Oran. Je découvre comme vous, l'article selon lequel il existait une plage spécifique du colon dans l'Oranie. J'avais 19 ans lorsque j'ai quitté l'Algérie en 1962, et vous pouvez imaginer mon ignorance à ce sujet et à cet âge
                                                                              Balcon de Rhoufi.
Des jeunes touaregs, une autre culture, celle de leurs glorieux ancêtres. Les touaregs d'Algérie, berbères du sahara central, dans la région de Tamanrasset, des descendants des premiers habitants de l'Afrique du Nord. La femme touareg (touarègue) se couvre rarement le visage. Les touaregs sont nobles et libres, et ont, entre autres, une tradition de la consommation du thé vert, qui est sûrement à l'origine des arabes. Cette tradition, c'est de garder les feuilles de thé vert pour faire 3 servises "le 1er est amer comme la vie", "le 2ème est fort comme l'amour" et "le 3ème est doux comme la mort". Une philosophie juste et limpide qui a porté au summum les poètes berbères SI Mohand, Idir, Matoub Lounes et bien d'autres.

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                                                                 Une Arche dans le Sahara.

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Désert de la Tadrart, ou la jeune pyramide somnolent dans les bras de mère montagne.

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    Très belle touarègue maquillée pour la fête berbère de Sebiba.

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                        Touareg prêt pour la fête berbère de la Sebiba.

Gardaia.jpg 

 Les palmiers de Ghardaïa...magnifique, comme une vraie peinture !
                     Désert mystique, paysage lunaire du sud de l'Algérie.

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                                              La plage El-Maddagh (région d'Oran).
Le-coiffeur-de-Benjia.jpg                                                            Le coiffeur de Béjaïa...
Un nounours ou peut-être un paresseux "apatride" aux couleurs touaregs.
                                                                                             Oued El Souf.
                                                          Village typique touareg.                        Touareg-sur-son-chameau.jpg                                              Le touareg sur son dromadaire.                      Sebiba.jpg
Femmes touarègues prêtent pour la fête berbère de la Sibiba. Pas de burqa devant ce magnifique visage. Sut été tellement dommage, n'est-ce pas !
Plage-de-mosta-copie-1.jpg                                   Une plage de Mostaganem.                                          Une-eglise-a-Mosta.jpg
                                      Une rare église, à Mostaganem.
Lavoir public à la campagne et accessoirement l'endroit de rédaction du journal parlé du jour...ou plus prosaïquement...chez le tailleur de costard, comme partout lors d'un regroupement !
Le paséo de la ville de "La Cale" vue du port, à l'est de Bône. Cette magnifique grande église (ne vous y fiez pas) est le repère et la demeure des pigeons des environs. Tous les vitraux sont détruits et l'édifice est en piteux état. C'est ce que j'ai pu constater lors de mon voyage en 2009. 
Complexe hôtelier du port de "La Cale" à l'est de Bône, une vue prise depuis la ville. Complexe hôtelier qui a vu envahir les lieux par le groupe de pieds noirs en voyage que nous étions. La vue des environs était magnifique depuis l'esplanade du restaurant.
                                Très belle pub des gorges d'El-Kantara.
Fleur sauvage de chardon dit "fleur du désert", que nous trouvions aussi dans les champs d'Algérie. La fleur enlevée, les gosses que nous étions, mangions quelquefois le petit fond qui se trouvait entre la fleur et la tige, tel un petit artichaut...et il y avait le goût !   Figues-de-barbarie.jpg
Figues de barbarie sur cactus. Ce fruit particulier était couramment consommé frais et bien mûrs en Algérie. Les vendeurs à la sauvette déambulés quotidiennement dans les rues avec leurs petites charettes en bois pour nous approvisionner. Les marchands mettaient ces fruits sur de la paille et de grandes feuilles de figuiers dessus pour les tenir un peu au frais. 
1549467                                                                                                   OasisZenata-001.jpg
Zenata (entourée d'un rectangle), base aérienne militaire où j'ai conclu mon brevet en sautant à plusieurs reprises d'un Nord Atlas 2501 militaire, lors de ma préparation militaire parachutiste en 1961, époque très incertaine avant l'indépendance. Cette base fut inaugurée en son temps (lorsqu'il fut ministre) par François Mitterrand. Pour la petite histoire, je déroule dans mon autobiographie "L'ADOLESCENT ocreux DE L'ORANIE), tout un paragraphe de cette épopée qui m'a vu faire le voyage d'Oran à Tlemcen en camion militaire en 48 heures...et rebelote, avec tout les dangers imaginables, le même aller/retour dans la foulèe pour une raison assez croustillante que je vous laisse découvrir dans mon ouvrage. C'est vrai que lorsque nous sommes jeunes, nous ne voyons pas le danger. Tout aussi croustillant, mon père n'était pas du tout au courant de ces faits, seule ma mère l'était parce que je fut très très persuasif, la laissant dans un mauvais sang d'encre pendant 3 jours ! Ma pauvre mère....
Oued Témaznia (sur la route dEl Bordj), l'endroit entouré d'un rectangle, où j'ai vu le jour il y a bien longtemps.
Bône, où est née Anne-Marie mon épouse il y a quelques petites années, et le Lac des oiseaux dans le rectangle, sur la route de la Cale à l'est, à quelques kilomètres de Bône. Un paysage somptueux de marécages, de très grands arbres (antiques) et toutes sortes de faune. L'Afrique dans toute sa splendeur, à visiter absolument un jour !
                     Peinture d'une publicité d'antan en Algérie.
Sénéclauze, un parmi les dizaines de négociants/exportateurs/
embouteilleurs les plus importants comme les Caves St Pierre, les Caves Gay, Francivin, CVMA, Sapvin (Kiravi), Schenk.
Les fameux vins rosés de la région Oranaise qui pouvait faire jusqu'à 17° d'alcool sans chaptalisation. Des rosés extraordinaires !
                                      Publicitée originelle de l'Orangina.
                                                               Sans commentaire !
                        Faut-il vraiment faire un commentaire ...?
         Ligne publique des transports interdépartementaux.
                                                                                 Une pub !
Une femme Kabyle pour la promo de teinture, sans aucune nuance.
   Une pub pour les touristes, vouant les paysages Algériens.
                                                La favorite...bien vu Engival !
   Pub pour la ville de Constantine et son fameux pont !
Témoignage ! A l'époque, le slogan virtuel était...à ne pas consommer modérément...de plus, le filtre pour les cigarettes n'existait pas. Mon père, à 40 ans, très consommateur (surtout du paquet de 25 cigarettes "Flor fina" Bastos) avait officiellement peu d'espoir à 40 ans, de connaître ses petits enfants. Il s'arrêta net à cet âge, du jour au lendemain, et pu profiter d'une seconde vie, épanoui, jusqu'à 83 ans.
N'oublions pas que Juan Bastos, né à Malaga (Espagne), fondateur de la manufacture de tabac BASTOS à ORAN, était devenu un personnage de 1er ordre à l'époque, tout comme GALIANA (anisette), au même niveau de notoriété. Ces personnages étaient les plus célèbres d'ORAN, bien avant Camus et Yves St Laurent. J'adresse toute mon amitié d'Oranais à Charles Galiana (petit fils), demeurant à Alicante, en espérant que son anisette trouve enfin grâce, pas seulement en Espagne comme c'est la cas, mais aussi en France auprès de tous nos compatriotes pieds noirs.
                    " N'OUBLIONS PAS ORAN "       N'OUBLIONS PAS GALIANA " !!!  
La boisson Oranaise et internationale par excellence la plus réconfortante...après la gente féminine bien sûr. A boire avec ou sans modération, cela dépend des glaçons et de l'eau réjoutés, si vous savez nager bien sûr ! Bravo à Mr Charles Galiana...
L'anisette "Gras", je dis comme lui, c'est la même chose que la précédente...!
Pub touristique pour l'Algérie d'antan...avouer que c'était tentant...n'est-ce pas !
Décor magnifique à côté de Guelta Timlawlouine vers Tamanrasset. Il n'y a pas que le pétrole, le gaz, les usines et les villes que la France a laissé. Il y a eu un colossal potentiel touristique aussi, ignoré par 95 % des Français !

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                     Alors chaoui, ti mi done combien pir ça.."3 moniatos"(patate douce), ouïïïïeee, tié mahrbot ou leh, i vaut oun plateau de migas ! 

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                            La graine de couscous roulée comme les anciens.

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                                                                                          Art algérien

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                                                                           Bab-El-Oued, Alger !

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Les soins, jadis, prodigués par le service de santé français à des enfants pauvres ! 

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Le moyen le moins rassurant pour arriver à bon port. J'avais, de temps à autres, lors de mon travail au port d'Oran pour la CVMA (Compagnie des vins du midi et d'Algérie), aussi pratiqué de la sorte pour me rendre du port jusqu'à chez moi, au quartier de Bel-Air, pour ravitailler mes parents de quelques litres de vin suplémentaires chapardés sur les bateaux pinardiers. C'était pour la bonne cause, la meilleure des causes. Quelques litres de vin ne pouvaient en aucune façon être comparés aux débordements des cuves de ces pinardiers, dont acte ! Mais il faut bien que jeunesse se passe, j'ai failli à plusieurs reprises terminer mon parcours en catastrophe, après que le chauffeur m'eût coincé contre le trottoir de droite, me tenant au camion avec la main gauche. Une image forte dans mes souvenirs. 

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(Le kesra) "pain algérien dit torta et matlouh" fait à l'ancienne en Algérie 

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Un marchand d'épices et de légumes secs (légumineuses) comme il y en a des milliers en Algérie, où se confondent des odeurs diverses africaines. Sans nul doute l'endroit propice pour trouver le meilleur cumin (camoun) que nous mettions sur la calentica toute chaude...hhhuuummm !
            L'Afrique dans toute sa splendeur ou les palmiers de Batna. 
                                                                               Place de Ghardaïa
                                                                                  Tajjine Algérien
                                                       Timmimoun "porte du Soudan"
                                                                           Près de Timmimoun
Tiens, tiens, un camping dans le désert...(véridique), ce n'est pas une blague ! un-gosse-de-Guardhia-copie-1.jpg
Un gosse de Ghardaïa, heureux de sortir de l'école, je le comprends, j'étais comme lui, mais je courais plus vite pour rejoindre mes copains.
                            Vieille photo de la plage d'Arzew, à 30 km d'Oran.
Un vieil immeuble dans la périphérie d'Oran, il date...oùùù plus que ça ! 

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Le complexe de l'Hôtel Sheraton, route des falaises Avenue de Canastel Seddikia d'Oran  

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Vue aérienne d'Oran. Nous apercevons l'Hôtel Sheraton vers les falaises de Gambetta "l'immeuble en sombre", au deuxième plan en haut, puis Mers-El-Kébir en haut à gauche derrière Santa Cruz.

La Kahina

Kahena (674 à 704 ap JC), "prêtresse" et "devineresse". Kahena (de l'ébreu Cohen, qui signifie "prêtre") est le surnom de cette reine guerrière berbère juive de la tribu des Djerawa dans les Aurès. Elle combattit les omeyyades (Islam) lors de l'invasion de l'Afrique du Nord. De son vrai nom Dihya ou Damya, une féministe bien avant le Moyen Âge et une des premières guerrières de l'histoire. L'histoire dit qu'elle était la Jeanne d'Arc du Maghreb.

La-nature-dans-toute-sa-plenitude-copie-1.jpg

Un canyon habité par l'eau, l'ombre, le silence, la végétation, heureux...! La vallée du bonheur. L'eau coule entre deux montagnes pour ravitailler les caravanes. Là, le pétrole est bien loin et c'est tant mieux. Bientôt, cette eau coûtera plus chère que n'importe hydrocarbure.

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Un oasis, la nature idyllique et inaltérée...un rêve...seulement pour les rêveurs.

La-vie-reprend-son-droit-copie-1.jpg

La vie reprend inexorablement ses droits partout. Le plus beau bouquet du monde ne peut donner que ce qu'il a, en l'occurence, son art exclusif.

Oasis-au-miieu-du-desert-copie-1.jpg

Un oasis au milieu du désert. La beauté de ce paysage n'a pas de prix...heureux sont ses habitants. Un vrai décor lunaire, pas besoin de navette spatiale pour y accéder, seulement quelques chameaux...!

Theatre-de-verdure-d-Oran-copie-1.png

Le théatre de verdure d'Oran. Dans ce magnifique endroit se sont produit d'inombrables artistes français et internationaux. Je ne peux compter le nombre de fois que je suis venu le contempler, en dévorant, juché sur mon vélo, un succulent casse-croûte à la soubrassade que j'achetais régulièrement vers le kiosque en face de la banque de France, rue El Moungar.

Les enfants du désert

                                                                       Des enfants du hoggar

Jijel

                                                                                                    Jijjel

Grotte du hoggar

                           Grotte du Hoggar, comme une sculpture en bois. 

Un-rocher-en-forme-de-toupie.jpg

                Rocher en forme de toupie, la nature est parfois bizarre. 

Taddrard algérienPlage vers Oran

                                                                      Plage vers Mostaganem

oasis

                          Oasis, un endroit pour un séminaire, ça vous dit ! 
La voiture du pauvre Le moyen de transport des pauvres. Cette photo est un trésor que nous garderons à jamais dans nos mémoires. Photos vers le quartier de la marine (Oran)                                    plateau-de-calentica-copie-2.png
Huumm, notre calentica universelle, l'unique et préférée, puisqu'elle est née à Oran...en plus, avec le plateau d'antan. A déguster lentement comme si vous lisez un poème...Merci à toutes les mamans et les grands-mères d'Oranie, nous pensons toujours à vous...!
Une-riviere-de-sable-coule-au-milieu-des-rochers-copie-2.jpg   Coulée entre 2 montagnes, les africains aussi ont leur piste de...sable !
 Un touareg solitaire (un autre monde), un endroit unique pour méditer. 
Regardez les bouteilles d'eau en pack, pas de gourde ou autres moyens d'antan...la civilisation commence malheureusement à envahir les Touaregs !  
   Fantasia au coeur de la ville de Palikao, notre western pacifique.      
l'Afrique aussi a ses routes qui mènent nulle part (un décor qui ne coûte que sa beauté).
A droite, le Sidi-Okba, bateau de marchandises que j'ai pris avec ma mère et ma belle-soeur en Août 1962, avec nos maigres baluchons. Inutile de vous dire que je connais le pont arrière, les escaliers et le fond de cale par coeur.
La-bataille-de-Poitiers.jpgLa bataille du pavé des martyrs le 25 Octobre 732 face au califat omeyyade, menée par Charles Martel et le Duc d'Aquitaine Eudes. Les omeyyades étaient menés par Al-Andalus Abd Ar-Rahman Ibn Allah Al-Gafiqiyy. Cette bataille, 162 ans après la naissance de Mahomet qui lui naquit en 570 après Jésus Christ. Notre reconquista (reconquête).
Pour l'Histoire, cette bataille deviendra au XVI è siècle, un symbole de la lutte de l'Europe chrétienne face aux musulmans. 

tableau des vins d'algérie

L'Algérie viticole française. Si nous trouvions des vins rouges, rosés et blancs un peu partout, chaque région avait sa particularité. L'Oranie récoltait en majorité des rosés, l'Algérois des rouges et le Constantinois des blancs.
plan de la région d'oranELLES ETAIENT SI BELLES, NOTRE REGION ET NOTRE MER BLEUE. 

ET DIRE QUE C'EST LA FRANCE QUI LUI A DONNE SON NOM   +++ L'ALGERIE +++Tasili-nadjer-Algerie-copie-2.jpg

Très belle vue prise dans le parc naturel de Tasili N'adjer. Un paysage somptueux ! Une photo qui symbolise à elle seule la beauté sauvage de l'Algérie, les montagnes, la végétation des déserts, les oueds, le sable et le ciel bleu.                                  k0123830.jpg
                            Ces ARC-EN-CIELS qui emplissaient nos coeurs
Couverture de mon prochain livre (2012) ***Hamani d'Oran*** ou ***ma mémoire comme un coup de siroco***
2-oasisi.jpg                                                      Halte au bord de l'Oued d'Iherir...            
 Arche et piton ou l'Art sauvage et mystérieux du sud algérien.
Une fois n'est pas coutume, un rocher sous la forme d'un hérisson dans le désert. La sentinelle du désert....après le touareg !
                                           "Oasis" montagne, oued et végétation...
                                                                                 Une palmeraie...!
                                                                                L'infinie beauté !
  Route à travers le désert, même pas un bourricot ni un tchoumbo...!
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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 18:53
" Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction, même partielle, réservés pour tous pays. Tous mes poèmes sont préservés par la SACEM "
==============================================================
Auteur des paroles :                  Louis GARRIGOS

Compositeur de musique :         Frédéric DUPUIS

Compositeur/Interprète :   Jean-Claude DORANE

"ORAN, mon adolescence"

J'aimerai tant voir à l'horizon

La p'tite cabane dans la colline,

Les bois sentant bons l'eucalyptus,

Les prés remplis de coquelicots

Jusqu'au fond des chemins de terre

Les chevaux hennissaient en paix

O temps parfumé de ma jeunesse,

Odeur de ma terre mouillée.

Oran, ville de mon adolescence,

Oran, Je ne t'oublierai jamais,

Oran, ville de mon adolescence,

Oran, c'est toi seule que j'aimai.

 

Dans la rosée au petit matin,

Je revois les longues allées

Bordées de peupliers immenses,

Tendant leurs bras jusqu'au ciel bleu,

Au sol jonché d'un lit de feuilles

Aux couleurs vieillies par le temps

Volant au gré des rafales de vent

Tournoyant sans cesse, se soulevant.

 

Dans les champs nus, je voyais au loin

Un troupeau de moutons paisibles,

Un chien furieux, en patron régnait

Aboyant à la voix de son maître.

Dans les sentiers, les fruits couvraient

Les murailles de vieilles pierres;

D'un geste léger comme une plume

Je les cueillais comme des fleurs.

Oran, ville de mon adolescence,

Oran, je ne t'oublierai jamais,

Oran, ville de mon adolescence,

Oran, c'est toi seule que j'aimai.

 

Ton univers, riche de mille fruits,

de caroubes, de jujubes, d'oranges,

De nèfles, de figues de barbarie,

Noyés dans une chaleur rouge

Nous enivrait de mille bonheurs.

Et nos coeurs ne sentaient plus

Les odeurs naturelles de cette terre

Qui emplissaient nos vie de gamins.

Oran, ville de mon adolescence, 

Oran, je ne t'oublierai jamais,

Oran, ville de mon adolescence,

Oran, c'est toi seule que j'aimai. 

 

En vous souhaitant une très belle visite.

 Pour écouter la chanson veuillez cliquer ici  link
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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 18:23
                          ***** INFORMATIONS IMPORTANTES*****
 Je recherche une famille DORWSKY ou DOROWSKY d'origine polonaise, dont le père Jozef était propriétaire d'un local de matériel agricole, situé Boulevard Beaupêtre à Blida. Sa femme se prénommait Suzanne, et avait deux filles, dont une : Anne, très blonde, qui aurait maintenant près de 78 ans et qui faisait de la danse à l'Opéra d'Alger. L'autre fille s'appelait : Cécilya. Cette famille serait peut-être partie en Espagne à l'indépendance, d'après un témoin retrouvé à Blida, mais sous toutes réserves. Anne, que je recherche, se serait peut-être mariée en Algérie avant l'indépendance, car elle avait 28 ans en 1962, et son nom de femme mariée m'est inconnu. Toutes recherches d'état-civil à Nantes ou autres archives consultées (CDHA, ANOM etc) n'ont pas abouti jusqu'à présent. Merci si quelqu'un pouvait m'aider à retrouver cette Anne DOROWSKY ou DORWSKY d'origine polonaise. 
Françoise PIGEOT 
 

 

                                                                   ************************* 

                                                      (De Jean Marie NUNEZ)

A la recherche de mes origines, je suis Jean Marie NUNEZ d'ORAN (Quartier St Antoine)J'ai appris le 4 Janvier 2002 que j'avais été adopté ?! Quel choc

Voilà bientôt 10 ans à la naissance de mon petit fils (le 04.01.2002), j’ai découvert le secret bien gardé de ma naissance : les parents que j’aime et qui m’ont aimé, sont mes parents adoptifs, ce qu’ils ne m’ont jamais révélé. Depuis je recherche ma mère de naissance. Je suis né le 12.10.1945 à 9h clinique Larribère à Oran. Mes prénoms à la naissance étaient : Thibaut, Jean-Marie. J'ai habité le quartier Saint Antoine jusqu'en 1962 rue de Ganay et rue du Cdt Provost où mon père était forgeron et ma mère

couturière. 

J’ai été baptisé deux fois, la première fois, sous ma première identité, le 18 novembre 1945 à la chapelle de l’hôpital civil, mon parrain est Pierre Barisain-Monrose, et ma marraine Bernadette Alba (nièce de G.Ruffié). Ils n’avaient que 11 ans d'après leur tante, ma mère biologique était une femme mariée dont le mari était prisonnier et aurait eu une liaison avec un officier américain. Germaine Ruffié était la nièce du directeur des transports du même nom elle était assistante sociale. Cette assistante sociale du secteur public n’a pas pu prendre, elle seule, l’initiative de me faire baptiser?

D’autres documents me sont parvenus d’Oran et notamment mon dossier de légitimation adoptive ou figurent dans le conseil de famille - Le Maire d’Oran, le Directeur de l’hôpital, Messieurs Boredres et Ferrara conseillers généraux, Maîtres Gandolphe, bâtonnier (dont la fille Maryse Saurel est cousine de mon premier parrain et son époux était avocat dans l’étude de maître Gandolphe) et Tabet avocats et Mr Vazeille, inspecteur A.P. (Il est à noter qu’aucun de ces personnages importants de la ville ne s’est fait représenter mais ils ont tous participé en personne à ce conseil).

Mon second baptême s’est fait le 12.10.1947, à la demande de mes parents adoptifs.

Mettre un bébé au monde n’a pas pu ne pas laisser de traces ! Il y a bien quelqu’un parmi la famille, les amis ou les voisins de ma mère qui ont eu connaissance de cette naissance.  Aussi loin que soit arrivé cet événement, je reste convaincu qu’une maman, quelles que soient les pressions qu’elle ait pu subir, ne peut oublier l’enfant qu’elle à mis au monde. Je veux simplement connaitre mon histoire, retrouver mes racines sans trop bouleverser sa vie, son passé est aussi le mien et nos vies ont en commun les 9 mois passés ensemble.

J'ai vécu mon enfance et ma vie d'adulte au milieu de beaucoup de silences, le temps passe et toutes les questions que je me pose sont sans réponses et crées un vide de plus en plus pénible. Elle n'est peut- être plus de ce monde, mais la famille biologique a du être au courant de cette "naissance oubliée". J'aimerai connaitre la vie de cette mère de naissance dont j'ignore tout, et je sais aussi que fouiller le passé peut-être parfois risqué. De quels secrets a-t-on voulu me protéger ? J'aimerai comprendre tout simplement.

Dès la révélation de mon adoption, j’ai entamé des recherches, en diffusant différents messages à toutes les associations appartenant à la communauté des rapatriés et plus spécialement celle de l’Oranie (l'Echo de l'Oranie, Amitiés, les bâtisseurs de ND de Santa Cruz etc...). J’ai inondé tous les sites internet, ainsi que ceux ayant trait à l’Algérie. Et je n’ai RIEN, c'est l'omerta. Ce qui me freine c'est que je n’ai pas de nom de famille qui me permettrait d'avoir des pistes de recherche, sinon des informations, mais il n’y a rien de précis c'est trop vague, il faut être prudent. Ma mère aurait été cachée pendant toute sa grossesse dans une ferme Huertas à la Sénia (sous toutes réserves). 
Tout au début de mes recherches et sans en faire état, n’ayant jamais communiqué mon n° de Tél, le 6.02.2002 vers 17h30, mon épouse recevait un coup de fil dans l’après-midi d’une dame lui demandant si elle se trouvait bien chez Jean-Marie Nuñez, aussi, si ma femme était bien née dans « telle » ville en Normandie. Cette personne a déclaré devant l’étonnement de mon épouse : " j’ai connu Jean-Marie à Oran, je rappellerai plus tard ", et depuis plus rien. Pour moi ce coup de fil est une énigme. Voilà en quelques lignes le déroulement de mon histoire. Comme vous pouvez le remarquer encore aujourd'hui, j'essaie de relancer la machine mais je ne me fais pas trop d'illusion, en gardant toutefois un brin d’espoir. Je tente de remonter toutes les pistes qui s'offrent à moi, on ne sait jamais. La mémoire nous réserve tellement de surprise.

 

Une maman ne peut pas oublier l'enfant qu'elle a mis au monde. Aussi difficile que cela puisse être, je souhaite que cette maman ait envie de me retrouver. Aidez-nous à réaliser ce voeu et à joindre ce morceau manquant à mon histoire avant que le temps n'éfface toute trace.

 

Si vous découvrez mon histoire.

Si vous savez quelque chose, un indice ou pour plus de précisions, n'hésitez pas à me contacter au :

                                                    06  11  60  77  23 

Sous X
Ne tirez pas sur cette maman
Qu'elle soit bourgeoise ou paysanne
Qu'elle ait de vilains petits parents
Ou qu'elle ait 15 ans printemps
Ne tirez pas sur cette maman.
La souffrance n'a pas de frontière

Parfois un mot, ou un complot

Souvent la guerre ou la peur

Toujours une cause quelque part,

Ne tirez pas sur cette maman.

 

Elle l'a aimé depuis toujours

Cet enfant venu de je ne sais où,

Elle l'a chéri dans ses entrailles

Pour mieux lui donner l'amour,

Ne tirez pas sur cette maman.

 

Aidez-la à sourire encore une fois,

Cette maman meurtrie à vie

Qui voulait garder la chair de sa chair

Malgré les larmes lourdes de désespoir,

Ne tirez pas sur cette maman.

 

Elle a aimé un amant de passage,

Son coeur sera trahi par ses proches,

Qui n'ont qu'une idée :

L'honneur, mais l'honneur de quoi?

Ne tirez pas sur cette maman.

 

On a enlevé un enfant

Comme si on prenait un sac

Plein de je ne sais quoi.

Cette maman est souvent impuissante

Dépourvue de force pour crier,

Un geste parfois ne suffit pas

Une signature immonde

Viendra parachever une volonté

Venue de plus haut, sûrement de très bas.

Ne tirez pas sur cette maman.

 

Sa première souffrance sera de savoir d'emblée

Que cet enfant ne sera plus à elle.

Sa deuxième souffrance, sera de garder en elle

Le souvenir et la douleur.

La troisième souffrance, sera le regard haineux

de quelques petites gens

C'est sur ceux là que je vomis.

Ne tirez pas sur cette maman.

 

Louis GARRIGOS

 

Nunez.jpg

                                           Je suis à la recherche de la jeune fille au centre de la photo

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                                                                                    Mon Grand père

qui_connait_ce_communiant.jpg

                                                      Qui est ce garçon en tenue de communion
                                      *****DEUXIEME INFORMATION IMPORTANTE*****
                               (de Marcel FERRERES, créateur du site oranostalgerie.com)

Après mes problèmes de piratage de mon site, voilà que j'ai des ennuis avec mon livre d'or. Tous les messages ont été effacés et je suis complètement anéanti par ce nouveau drame ! Tous les témoignages de mes amis et fidèles lecteurs sont partis en fumé.

Je ne peux plus mettre à jour mon site pour l'instant. Je ne peux faire de nouvelles pages car je risque d'effacer toutes les pages de mon site.

Pour rien vous cacher, il me faudrait plus d'un an de travail pour tout refaire et malheureusement, mon état de santé actuel ne me le permet pas.

Le site continue à tourner tel qu'il est. Mon ami Marc MORA a eu la gentillesse d'héberger mon site. Dès que mon état de santé me le permettra, j'attaquerai ce travail titanesque.

Je vous remercie pour votre compréhension, je sais que je vais decevoir beaucoup de mes amis, mais ma santé passe avant tout !

Vous pouvez me joindre sur Facebook en m'envoyant une demande pour devenir amis. J'anime cette passe avec ma femme et mon petit fils Rémi, car je ne dois pas rester longtemps devant l'écran.

Vous verrez, c'est sympa avec de la musique des années 1930 à nos jours, nous mettons en ligne des photos de toute l'Oranie de l'époque "Algérie Française".

Bonne journée 

Marcel FERRERES 

 

 

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 20:22

 

 mes-images-03-copie-1.jpg Je suis au 4ème rang, le 10ème en partant de la gauche (en 1) en barboteuse blanche. J'avais 4 ans et j'arrivai de Mascara/Palikao. 
photo de classeVotre serviteur se trouve au 1er rang, le 3ème en partant de la gauche. Claude DAADOUN le 5ème sur la même ligne, N.GIMENEZ le 9ème. Au 2ème rang, Kadri DIDOUCH le 1er, René SANTIAGO le 4ème, J.Pierre POLANA Le 6ème, ? BARBERA le 8ème. 
Avec Kadri Didouch à droite, un de mes 3 meilleurs copains de Bel-Air de l'époque. Son frère Mohamed Didouche était lui, le meilleur copain d'un de mes frères. Comment pouvaient prétendre les médias métropolitains de l'époque, que les pieds noirs étaient des nantis/des négriers et les arabes des exploités, sinon, que nous étions tous des exploités !  Voir plus bas, mon frère et son frère sur une photo ! Kadri n'est plus aujourd'hui, je garde de lui, comme certainement tous mes camarades de Bel-Air, un souvenir de liberté et de camaraderie sans limite. mes images 04
En 1 = Alenda / en 2 = moa / en 3 = Alain Sanchez / en 4 = J.Pierre Polana / en 5 = Claude Daadoun / en 6 = René Santiago / en 7 = Kadri Didouch / en 8 = Noël Giménez / en 9 = Barbéra sur la même ligne/ en 10 = José Ayala. 

Les images 001

Bonjour les amis, les deux photos de gauche me représente...c'est sûr ! Pour celle de droite, je pense que mon blog a dû être piraté. Mais comme je ne maîtrise pas assez la technique du micro, je ne peux l'enlever. Il faudra que je m'y fasse, ne m'en veuillez pas. Ce mec a dû avoir un jour un moment de déprime...priez pour lui ! 

DSCN0004.JPG

                                             Une photo des plus récentes                             
Le moyen de locomotion d'antan entre Oran et les plages côté fort Lamoune et Mers-El-Kébir à l'ouest.
                                              Autre vue d'Oran sous un autre angle
                             Santa cruz, le port d'Oran et la ville depuis le fort
SituationLesTrembles.jpg Village Les Trembles (entouré), Où est arrivé mon 1er Aïeul en 1860/1870 en provenance d'Espagne. Mon père, ci-dessous, est né à Sidi-Bel-Abbès. Il travailla la terres depuis l'âge de 10 ans à Er-Rahel, Rio Salado etc... Terminant son périple rural dans le secteur Mascara, Palikao, Cacherou et Téméznia.
Mes chers parents lors de leur mariage. Des parents extrêmement méritant et dignes. Je trouve que mon père ressemblait un peu à Henri Fonda et ma mère à Régine jeune. 
Mes parents, Andrée Dolores et Antoine Emmanuel (6 enfants),    des ouvriers agricoles. Des êtres exceptionnels de courage et d'abnégation, forgés comme tous les pionniers de la terre en Algérie à la rudesse de la vie. Ils ont su tranmettre avec intelligence leur excellente éducation à leurs enfants. Ils me manquent toujours.                   

Mon Grand Père Pédro

Mon grand père Manuel Pédro GARRIGOS. Un homme dur de la terre, comme le fut son fils/mon père Antoine Emmanuel.

vacances d'été 2011 espagne 126

Mes petits enfants, Amaury, Florian, Lorenzo et Célia en vancances en Espagne en 2011.
germaine, j.marc et georges rico Ma 3ème soeur, Germaine avec son fils Fernand et Georges avec un béret, un voisin. 
avec ma soeur en clown 014 Sur la route de Mascara en 2007 avec de gauche à droite, Fifine (belle-soeur de ma soeur Jacqueline), moi, un jeune vendeur de Keskes (ustensil sous forme de grand entenoir en fibre végétale), qu'on place rempli de semoule sur le couscoussier afin de cuire à la vapeur le couscous. Jacqueline ma 2ème soeur et Michel son mari. 

Avec la vierge 2008 194

Avec Anne-Marie mon épouse, en communion dans la crypte avec la vierge de Santa Cruz en 2008. 

Arzew 2007 158

 Sur la superbe place d'Arzew en 2007, avec Michel mon beau-frère et ma soeur Jacqueline.                  

Plage de l'hotel003

Vers la plage de l'Hôtel de Mers-El-Kébir en 2007 avec ma soeur Jacqueline. 

A.Sanchez 2

Retrouvailles de quelques anciens de l'école de Montplaisant en Juin 2011 après 50 ans sans se voir. De gauche à droite René SANTIAGO, Alain SANCHEZ, José BOTELLA, Serge LLedo, Antoine GRAMAGE le Canadien et moi. 

zolette

 Chez Hamani et Zoulette sa femme au quartier des Castors, lors de mon voyage à ORAN en 2009 pour interviewer et recueillir les mémoires de Hamani. 

Vide à la place de Sebban 2008 093

Terre-plein en 2008 de jadis où se trouvait mon immeuble et celui de l'épicerie de Mme Sebban.mes-images-001.jpg
L'équipe de football de Bel-Air, Roger mon frère est en 2, avant un match vers le "baranco" le terrain vague, près des fours à chaux désafectés (lieu de pélerinage des amoureux des environs), adjacent au stade officiel de la JSSE (Jeunesse Sportive de Saint Eugène).
Des copains de Bel-Air en villégiature vers les "Genêts". On reconnait en haut à gauche Mohamed Didouche (presque un frère pour Roger (Marcel) mon frère. A droite en haut Antoine Matéos, au milieu à droite Facemaz dit le tchato, à gauche mon frère lulu (Lucien) en bas à droite roger, mon frère. mes-images-006.jpg Au baranco (terrain vague) près de chez nous, avec debout à partir de la gauche, Jean Claude Alenda, Jean.Pierre Polana, René Santiago, Antoine Matéos avec déjà un micro, et Bachir avec les tambourins.  

mes-images-007.jpg

La bande de Bel-Air aux Sablettes à Arzew, avec à partir de la gauche......?, A. Matéos, Roger mon frère, Simon, Venzal. Je vous serez reconnaissant de m'indiquer s'il y a erreur de nom des personnages, merci.  
          Bachir à droite et Antoine Matéos au baranco de Bel-Air.

un rêve d'être sécurisé par ces belles plantes 147

  A ORAN en 2007 sur la corniche. Ces 3 charmantes gazelles ne sont autres choses que.....des policières en civil qui nous sécurisaient lors de nos déplacements en car. Si vous les voyez un de ces jours, avec leur "petit sac", observez les, c'est une autre idée de ce qu'on s'imagine en matière de sécurité. Très discrètes, aimables et efficaces, très féminines, bref, impeccables et à revoir avec plaisir !

Un merveilleux couscous champêtre chez le père clément 1

Couscous offert en 2007 dans les allées du domaine agricole de jadis le père CLEMENT (prêtre agriculteur) à Misserghin, près d'Oran. C'est lui qui créa la célèbre clémentine en ces lieux. 

Rue Safrané 2008 125

Rue Safrané en 2007. Nous appercevons la mer au loin. Elle était belle notre bleue depuis notre quartier de Bel-Air.......!
En 2008, préau de notre école de Montplaisant, côté gauche où nous descendions (à côté d'autres escaliers qui montaient au 1er étage) en sous sol pour retrouver nos classes de fin d'études.

Place d'arzew 2008 030

                                     Superbe place d'ARZEW en 2007.

Place bel air descente vers Foguéra 2008 138

Place de Bel-Air côté droit, en descendant direction la maison rouge et le baranco, là où nous détruisions le moral de nos maman sen revenant en fin de journée avec nos habits déchirés et sales comme des poux, un baranco magique. Nous voyons au loin notre belle bleue. 

Mes images076

En 2008 lors de mon 1er voyage en Algérie, l'esplanade et les arcades derrière la vierge de Santa cruz. Un lieu religieux, symbôle des oranais pieds noirs où le public de l'Algérie d'aujourd'hui toujours friand, se plaît à visiter pour découvrir les vestiges de leurs prédécesseurs. 

imprimerie en place de canto 2008 395

  En 2007, anciennement l'épicerie de la famille Canto rue Safrané, transformée en imprimerie jouxtant jadis le salon de coiffure de Mr Salvador, le père de Bénie, Antoine et ? 

idem 2008 471

En 2008 à Santa Cruz, avec le groupe du FCO de notre ami Ernest Tomas.
Face droite en entrant dans la cour de l'école de Montplaisant, il me semble que c'était là la cantine !
Fresque face à l'entrée du domaine agricole de Misserghin près d'Oran en hommage au père Clément (Clémentine). 

entrée de tata et Salvador 2008 377

Anciennement le salon de coiffure de Mr Salvador et l'entrée de son immeuble, où demeurait aussi ma tante Jeannette et toute sa grande famille.

cour tata Jeannette 2008 119

Cour du n° 20 de la rue Safrané, où nous découvons la porte de gauche aux rideaux vert en blanc, où habitait ma tante Jeannette. La porte de droite près des récipients bleus, était l'entrée de l'appartement de Josette ma cousine et son mari Pierrot. 

cour tata jeannette 2008 116

 

 

 

Coiffeur Salvador 2008 121

                     Anciennement le Salon de coiffure de Mr Salvador.

C158 Nouvelle route Voie ferree

Nouvelle route qui longe la voie ferrée (on la voit encore), qui part de St Charles et aboutit à Gambetta. Vers l'ancien passage à niveau qui nous menait à l'école de Montplaisant, il a été construit à la place une passerelle qui surplombe ces 2 voies. Il n'y a plus d'escaliers et passage à niveau.

A. dieuzaide vers toni 2008 363

Anciennement l'épicerie de Toni en face de la pharmacie, là où nous trouvions la meilleure langanisse. J'ai dû en manger des palettes ! Le temps béni où nous mangions la meilleure charcuterie espagnole. 
Devant ces ruires de gauche se trouvait mon immeuble, côte à côte (à droite) avec celui de l'épicerie Sebban, 2008. 
Rang du haut, la 5ème en partant de la gauche, Bénie,une voisine d'ORAN, le seul mirage de mon adolescence et la muse de mes poèmes.
Vue depuis le Palace Hôtel de Mers-El-Kébir, 1er voyage en 2007. Nous apercevons la montagne de Santa Cruz à droite et la montagne des lions (il n'y a plus de lion depuis bien longtemps) à gauche entourant ORAN. 
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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 14:24

prospectus les sillons 002

 8 € + (4 € de frais d'envoi France)  

Quel bonheur d'avoir enfin terminé ce recueil.

     Mon bonheur est encore plus intense à l'idée de pouvoir partager les fruits de mon imagination avec vous.

     Enfin, faisant ma mue du quotidien qui prenait racine entre des ronces épineuses vert de gris, m'a permis, tel un sésame, de partir sur les sentiers des rêves colorés. Ceux qui nous transcendent, un jour, sans savoir pourquoi, si ce n'est pour la recherche de la beauté des coeurs ou des âmes, pour la tolérence ou le refus du rejet des autres. Si nous ne pouvons aimer nos semblables, comment peut-on vivre dans le mépris et le refus. Nous avons tous besoin de donner humblement le bien pour espérer recevoir la paix. C'est ainsi que je me partage depuis toujours : entre le respect pour les respectables et le dialogue avec ceux qui n'ont que la nuit pour oublier qu'ils sont aussi des êtres valeureux et imcompris. J'ai toujours recherché ce qui était enfoui au-delà de l'horizon : la beauté du désir d'être soi-même, sans fioriture, d'être vrai et non pas superficiel comme les vagues médiatiques nous roulant dans un infernal raz de marée de l'indifférence.

     Dans chacun de mes recueils, les maux qui m'ont été collés à la peau chaque jours de mon existence comme un vernis flamboyant, m'ont servi pour découvrir encore plus la pesanteur des inégalités et la détresse des exclus. Ces maux rejaillissent à la surface aujourd'hui avec vigueur et persévérance, comme une thérapie salvatrice.

     Mon esprit n'est qu'une goutte d'eau dans les océans, cependant, je reste révolté et surtout disponible pour ces délaissés afin de partager l'essentiel de leurs valeurs, celles qu'ils jugeront utiles pour sauvegarder leur dignité, celles aussi qui m'auront permis d'être simplement ce que je suis : un être humain !

     L'homme n'a de cesse de vouloir se dépasser pour paraître. Pourtant avec un soupçon de sagesse, il serait ! Tout simplement.

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 14:11

arcenciel

     Avant l'écriture de chaque texte mon coeur est lourd, oppressé, ivre de ne pas savoir où aller, de ne pas savoir comment trouver l'oxygène qui me manque pour avoir la force de mettre un pied devant l'autre.

     Je suis comme une rafale de vent qui recherche son chemin.

     Ecrire devient une impérative nécessité. Coucher des mots, vider le réservoire débordant de mon imagination pour enfin laisser envoler des cohortes de coups de coeurs.

     Je laisse d'emblée respirer le moindre milimètre de mon corps et soudain tout devient clair, comme un nuage gris qui s'éloigne, pour laisser libre le chemin de mes messages vers mes semblables qui, eux, sauront écouter le son de mes mots, de mes phrases, parfois subtiles, parfois sensibles.

     Je partage réellement à ce moment là, le plein des couleurs dans mes veines dans lesquelles la tristesse de mes jours prenait racine.

     La transhumance faite, mes yeux ne pourront plus transpirer le mal de mes clones, ma peau n'est plus fade de douleurs, mon coeur a trouvé la porte de la liberté comme celle d'une colombe au dessus d'un nid de rapaces, même ces derniers deviennent dès lors d'une docilité qui dépasse réellement toute imagination.

     Ecrire pour moi est un besoin comme l'est celui d'un oisillon cherchant sa génitrice nourricière. Aussi je m'évade du pénitencier insalubre de l'ignorance, de l'inculture coulant goutte à goutte dans notre sang, comme l'ont exigé, aujourd'hui encore, les tyrans parfaits ...

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